Célébration de la Journée internationale de la femme 2022 chez Agilytic : #BreakTheBias

Aujourd'hui, le 8 mars, c'est la Journée internationale de la femme.

Nous sommes de fervents défenseurs du mantra "Montrer, ne pas dire". Aujourd'hui, nous partageons nos méthodes de travail pour #BreakTheBias (briser les préjugés) :

• S'efforcer d'atteindre la parité hommes-femmes : actuellement, les femmes représentent 36 % de l'équipe d'Agilytic.

• S'engager à mener une politique salariale transparente et à mettre en place des voies de promotion.

• Contribuer à abaisser les barrières à l'entrée en investissant dans des campagnes de sensibilisation ciblant les groupes démographiques sous-représentés dans les emplois d'analystes.

• Offrir de la flexibilité aux parents afin qu'ils puissent donner le meilleur d'eux-mêmes et évoluer professionnellement en harmonie avec leur vie de famille.

Les femmes sont confrontées à de nombreux obstacles pour faire carrière dans la science des données et dans d'autres disciplines des STIM. Nous devons continuer à progresser vers l'autonomisation et la représentation des femmes sur le lieu de travail, dans les écoles et les universités, et dans nos communautés.

Nous veillons à rester sur la voie des actions plutôt que des mots, et nous savons que ce n'est qu'un modeste début. Il reste encore beaucoup à faire pour égaliser les chances. Nous sommes impatients d'apprendre, de grandir et de faire partie de la solution.

À l'occasion de la Journée internationale de la femme, Farah Martens, Laurence Bedoret, Pauline Janta-Polczynski et Valérie Coddens d'Agilytic nous livrent leurs réflexions sur la manière de briser les préjugés et de poursuivre des carrières épanouissantes.

Farah Martens, scientifique de données

Pourquoi avez-vous choisi de devenir data scientist ?

J'ai développé un goût pour l'analyse et la visualisation des données pendant mon doctorat. Le domaine de la science des données en particulier m'a interpellé parce qu'il s'agit d'un domaine passionnant, qui évolue rapidement et qui est très pertinent avec de nombreuses applications. Bien que le passage du monde universitaire à un emploi de consultant en science des données ait été un grand pas, j'ai tenté ma chance et cela a porté ses fruits.

Quels sont les plus grands défis auxquels sont confrontées les femmes qui souhaitent entrer dans le domaine de la science des données ?

La science des données peut être un domaine exigeant avec une courbe d'apprentissage abrupte. Il faut parfois beaucoup de temps pour se lancer dans la science des données et j'ai l'impression qu'il est encore plus difficile pour les femmes de combiner un tel travail avec leur vie personnelle. Cela dit, le fait que je sois une femme ne joue aucun rôle dans mon travail quotidien, cela ne me vient même pas à l'esprit. Tout au plus, je remarque parfois, lors de réunions, que je suis la seule femme à la table.

Comment pouvons-nous activement remettre en question les stéréotypes, lutter contre les préjugés et améliorer la situation des femmes sur le lieu de travail ?

Je pense que nous ne pourrons parvenir à un lieu de travail (ou à une société) égalitaire que si nous brisons les préjugés dans les deux sens. Remettez en question les stéréotypes qui existent à propos des femmes, comme le fait qu'il est censé être naturel que nous assumions un rôle plus attentionné à la maison et que nous nous concentrions sur la famille plutôt que sur notre carrière. Mais en même temps, débarrassons-nous de l'idée que les hommes sont censés régner sur le lieu de travail, travailler à toute heure et être le "pourvoyeur du foyer".

Dans la pratique, l'écart entre les hommes et les femmes devient souvent tangible lorsque les enfants entrent en jeu. À mon avis, le modèle scandinave qui garantit (et même exige) un congé parental plus équilibré à la naissance d'un enfant est un grand pas en avant pour réduire autant que possible cet écart. Les femmes sont moins facilement mises à l'écart en tant que "mères" et "centrées sur la famille" et sont moins facilement ignorées. Quant aux hommes, ils disposent d'une marge de manœuvre qui leur permet de s'impliquer davantage à la maison. L'espace qu'ils laissent alors libre sur le lieu de travail peut être occupé par des femmes désireuses de montrer leurs compétences.

Laurence Bedoret, Data Scientist

Pourquoi est-il important que davantage de femmes se lancent dans la science ou l'ingénierie des données dans un avenir proche ?

Les femmes étant sous-représentées dans ce secteur, nous risquons de voir des décisions et des politiques fondées sur des données et conçues de manière à ne pas prendre en compte les intérêts des femmes. C'est malheureusement déjà le cas dans de nombreux aspects de notre vie, sans même que nous nous en rendions compte.

Pourquoi avez-vous choisi de devenir data scientist ?

Je trouve fascinante la façon dont nous pouvons transformer des données brutes en informations significatives qui, à leur tour, aident à résoudre des problèmes ou à répondre à des questions importantes. Grâce aux algorithmes, nous extrayons des informations significatives de toutes les données que nous rencontrons et je trouve cela puissant.

Que signifie pour vous le slogan de la Journée internationale de la femme de cette année, #BreakTheBias ?

Je suis heureuse de participer à ce mouvement ! Il est temps de briser le stéréotype selon lequel les emplois dans le domaine des données, ou plus largement dans celui des technologies de l'information, sont des emplois masculins. Bien que ce secteur soit actuellement dominé par les hommes, il y a beaucoup de place pour les femmes, et nous devrions prendre nos places !

Quel est le conseil le plus important que vous donneriez à une femme qui envisage de commencer une carrière dans la science des données ?

Ne vous en privez pas !

Pauline Janta-Polczynski, chef des opérations

Que signifie pour vous le slogan de la Journée internationale de la femme de cette année, #BreakTheBias ?

Être inclus signifie se sentir en sécurité, la sécurité étant la priorité numéro un des êtres humains. Par conséquent, pour moi, #BreakTheBias signifie que nous, en tant que communauté mondiale, voulons que le monde soit un endroit plus sûr pour nous, nos voisins et nos enfants.

Que pensez-vous de l'égalité des chances entre hommes et femmes sur le lieu de travail ?

Je pense qu'en tant que femmes, nous devrions travailler sur notre discours intérieur et être fières de ce que nous sommes. Chaque être humain a des choses à offrir à la collectivité. L'intelligence, les intuitions et la bravoure des femmes sont inestimables pour l'intelligence collective au travail. Je suis très reconnaissante à toutes ces femmes qui ont fait le premier pas pour nous libérer ; elles ont été très courageuses. Aujourd'hui, il y a encore des inégalités, mais il ne faut pas les laisser faire.

Comment pouvons-nous activement remettre en question les stéréotypes, lutter contre les préjugés et améliorer la situation des femmes sur le lieu de travail ?

En dispensant une éducation et en intégrant la diversité dans les programmes scolaires, en rappelant notre histoire, en rassemblant des personnes de cultures et d'origines diverses et en voyageant.

Valérie Coddens, responsable des ressources humaines

À l'occasion de la Journée internationale de la femme, quels conseils pourriez-vous donner aux jeunes femmes qui entrent dans le monde du travail ?

Ayez confiance en vous, soyez confiant et restez humble - cela ne signifie pas que vous devez vous déprécier - cela signifie que vous devez connaître vos forces, vos faiblesses, votre voie de développement et apprendre, apprendre, apprendre chaque jour de n'importe qui et de n'importe quoi.

Quels sont les problèmes clés qui affectent encore les femmes sur le lieu de travail ?

Ce que j'observe et qui a le plus d'impact sur les femmes au travail provient de croyances fondamentales souvent entretenues :

• "Je dois prouver que je suis capable de..."

• "Je me sens coupable d'être au travail et de ne pas être à la maison pour mes enfants, mais j'ai besoin de mon travail pour me sentir accomplie.

• La charge mentale : "J'ai tellement de choses à faire à la maison après chaque journée"

• "Tout doit être parfait et sous contrôle.

Que signifie pour vous le slogan de la Journée internationale de la femme de cette année, #BreakTheBias ?

Après avoir lu davantage sur ce sujet, il me vient à l'esprit la question suivante : "Pourquoi avons-nous besoin de conclure que tel ou tel sexe est meilleur, plus fort, plus doté d'un certain trait de caractère que l'autre ? Nous sommes tous des individus avec nos propres préférences. Nous avons tous notre "zone de génie" - nos forces et nos qualités, dont nous devrions reconnaître le meilleur chez l'autre.

Merci de célébrer avec nous, d'applaudir le travail et les réalisations des femmes et de briser les préjugés !